L’AOC Lirac se situe à 15 kilomètres au Nord Ouest d’Avignon, sur la rive droite du Rhône, dans le département du Gard. Elle s’étend sur un territoire méditerranéen, baigné de lumière et ouvert au mistral. Les 750 hectares de l’appellation s’étendent sur 4 communes: Lirac, Saint Genies de Comolas, Saint Laurent des Arbres et Roquemaure, berceau des Côtes du Rhône. Les trois terroirs du Cru Lirac produisent des vins de haute expression depuis l’antiquité.

Le Cru Lirac et la Côte du Rhône  Déjà une histoire de terroir au XVIe siècle Vin Lirac

La nature comme l’histoire a placé le vignoble de Lirac parmi les hauts lieux des Côtes du Rhône. Au XVIe siècle, les vins de Lirac appréciés pour leur qualité et leur richesse, sont présents sur les tables des grandes cours royales en France et à l’étranger. Ces vins ont également les honneurs des amateurs éclairés de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie parisienne.

La commune de Saint-Laurent-des-Arbres inscrite dans l’aire d’appellation, porte encore les traces de ce passé fastueux: ancienne enclave du diocèse d’Avignon, elle abritait une vigne appartenant aux évêques. Celle-ci, entourant le château du village facilement reconnaissable avec son donjon à échauguette, produisait suffisamment de vin pour envoyer de l’autre côté du fleuve, à titre de dîme, «cinq vaisseaux de vin rouge, pris à ras de cuve».

La vigne figure parmi les ressources locales depuis deux millénaires.Au cours des siècles, le port de Roquemaure est devenu puissant et prospère. C’est de là que partent les vins de la Côte du Rhône; pour Paris, l’Angleterre ou la Hollande. Au XVIe siècle, l’histoire s’accélère : les vins de Lirac, déjà très appréciés des grands de ce monde, sont présents sur les

tables des grandes cours royales, en France et à l’étranger.
Dès 1737, afin d’éviter les usurpations du nom, les vignerons avaient le droit de frapper leurs barriques du sigle C.d.R. pour « Côte du Rhône » pour procéder à l’authentification des vins. Le Cru Lirac est donc à l’origine de la Côte, qui par extension a désigné l’ensemble des vins des Côtes du
Rhône.
En 1904, le Comte Henri de Régis de Gatimel hérite du Château de Ségriès, encore présent aujourd’hui au sein de l’appellation. Le domaine ne tire alors ses ressources que de quelques céréales, de vers à soie et d’un modeste vignoble.
En 1925, il décide de replanter le vignoble tel qu’il existait à l’ère romaine. Dans la décennie suivante, il entame un combat pour faire classer le terroir de Lirac en A.O.C. Avec succès : le 11 octobre 1945, l’appellation fait l’objet d’une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d’Uzès et l’AOC Lirac est définie par le décret du 14 octobre 1947. La nouvelle appellation devient le premier Cru des Côtes du Rhône à produire des vins de trois couleurs : rouge, rosé, blanc.

De «la Côte du Rhône» à l’A.O.C.Lirac

 

La vigne figure parmi les ressources locales depuis deux millénaires.
Au cours des siècles, le port de Roquemaure est devenu puissant et prospère. C’est de là que partent les vins de la Côte du Rhône; pour Paris, l’Angleterre ou la Hollande. Au XVIe siècle, l’histoire s’accélère : les vins de Lirac, déjà très appréciés des grands de ce monde, sont présents sur les
tables des grandes cours royales, en France et à l’étranger.
Dès 1737, afin d’éviter les usurpations du nom, les vignerons avaient le droit de frapper leurs barriques du sigle C.d.R. pour « Côte du Rhône » pour procéder à l’authentification des vins. Le Cru Lirac est donc à l’origine de la Côte, qui par extension a désigné l’ensemble des vins des Côtes du
Rhône.
En 1904, le Comte Henri de Régis de Gatimel hérite du Château de Ségriès, encore présent aujourd’hui au sein de l’appellation. Le domaine ne tire alors ses ressources que de quelques céréales, de vers à soie et d’un modeste vignoble.
En 1925, il décide de replanter le vignoble tel qu’il existait à l’ère romaine. Dans la décennie suivante, il entame un combat pour faire classer le terroir de Lirac en A.O.C. Avec succès : le 11 octobre 1945, l’appellation fait l’objet d’une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d’Uzès et l’AOC Lirac est définie par le décret du 14 octobre 1947. La nouvelle appellation devient le premier Cru des Côtes du Rhône à produire des vins de trois couleurs : rouge, rosé, blanc.


Le terroir

Le Cru Lirac étage ses vignes en terrasses et en coteaux sur quatre communes de la rive droite du Rhône, entre garrigue, mistral et terres arides baignées par un soleil éclatant. Cette situation confère aux vins une partie de leur personnalité. Les femmes et les hommes de Lirac transcendent par leurs pratiques l’expression et la typicité du terroir de Lirac.

1. Galets roulés

 

Ils sont principalement présents à Lirac et à Saint-Laurent-des-Arbres. Ils témoignent d’une très ancienne terrasse déposée par le Rhône au tout début du Quaternaire. Sa nature, que l’on retrouve sur l’autre rive du Rhône à Châteauneuf-du-Pape est très typique. Longuement soumises à d’intenses variations climatiques, elle est constituée de galets de quartzite (100% de silice) provenant du cœur de la chaîne des Alpes, roulés par le fleuve et déposés sur de vastes superficies. Ces galets sont associés à des argiles sableuses rouges. Ce terroir donne des vins puissants avec une architecture tannique solide et dotés d’un potentiel de garde élevé. Les rouges sont dominés par un registre aromatique de fruits noirs (cerise noire, cassis, myrtille) et d’épices.

2. Éboulis calcaires

 

A l’ouest de l’aire de l’ appellation Lirac, le vignoble a été implanté sur des éboulis provenant de l’érosion de reliefs calcaires d’âge crétacé, qui nappent les versants et s’avèrent particulièrement viticoles. Cette famille de terroirs favorise l’élaboration de vins marqués par une minéralité et une fraîcheur remarquable.

3. Sables de la fin du Tertiaire

 

Des sables fluviatiles d’âge pliocène (fin du Tertiaire) comblent les espaces compris entre les reliefs calcaires et forment très souvent le support de l’ancienne terrasse quaternaire (Saint-Geniès-de-Comolas, Saint-Laurent-des-Arbres). Soumise à l’érosion, cette terrasse a revêtu de galets et de graviers les pentes sableuses des collines. Cette association (galets, graviers et sable) donne des vins rouges très fins, dont la trame tannique est élégante et la palette aromatiques orientée vers les fruits rouges.


Les cépages

Le Grenache Noir

Finesse et opulence

Ce grand cépage est la base des vins rouges et rosés méridionaux. Il résiste bien au vent et à la sécheresse. Son potentiel aromatique, ses tanins équilibrés en font un cépage essentiel pour l ‘élaboration de vins rouges et rosés de l’appellation. Il donne des vins riches et généreux et leur confère également beaucoup de finesse et d’harmonie. Il permet aux vins d’avoir de superbes arômes de cerise noire mûre, de réglisse, d’épices, de fruits noirs et de cacao.

La Syrah

Structure, nervosité, arômes

La Syrah apprécie les climats plus difficiles et moins abritées. C’est un cépage très expressif. Elle donne une grande richesse aromatique: parfum de fruits rouges, de violette, de cuir, de cassis, de mûre, de Myrtille … Elle apporte également une très bonne intensité colorante et une belle structure tannique. Ses tanins sont denses mais ils apportent aussi une belle finesse.

Le Mourvèdre

Puissance tannique, capacité de vieillissement

Très exigeant en chaleur et en lumière pour bien mûrir, il est plus souvent implanté en bordure de zones littorales et pour Lirac, dans les zones intérieures chaudes. En assemblage avec les autres cépages, il donne de jolis reliefs aux cépages traditionnels méridionaux (Grenache, Cinsault).
Il confère aux Lirac évolués de belles notes animales ou de sous-bois, de truffe, de fruits très mûrs et de réglisse ainsi que d’une intensité puissante.

Cépages secondaires :

Le Carignan

Le Grenache Blanc

Longueur et onctuosité

C’est le grand cépage des vignobles méditerranéens soumis à la sécheresse estivale et au mistral. À l’instar du grenache noir pour les vins rouges, il donne des vins blancs avec une belle richesse aromatique. Ils sont assez corsés, peu acides, ronds et longs en bouche.

La Clairette

Fruité et finesse

Originaire du Sud de la France, ce cépage aime les sols profonds, argileux et caillouteux. La Clairette donne des vins très parfumés, des fruits et des fleurs, une grande finesse et un plaisir immédiat.

La roussanne

Élégance et complexité aromatique

Ce type de cépage est très sensible aux maladies et trouve son origine dans le nord de la Vallée du Rhône et convient aux sols pauvres et pierreux, bien exposés. Il donne des vins fins et élégants sur une belle structure acide et une grande richesse aromatique avec des notes d’abricot, de miel et d’aubépine sur les notes subtiles de café et de narcisse. Doté d’un fort caractère, produit noble des vins de longue garde.

Le Cinsault

Élégance et fruité

Ce cépage est réputé pour sa finesse et son élégance. Généralement utilisé en assemblage avec le Grenache et la Syrah, il apporte aux assemblages une très grande richesse aromatique (groseille, fraise des bois, grenade) et une belle onctuosité. Il est particulièrement adapté aux vins rosés.

Cépages secondaires :

Le Marsanne
Le Viognier
Le Piquepoul blanc
L’Ugni blanc


Les cépages

Le Grenache Noir

Finesse et opulence

Ce grand cépage est la base des vins rouges et rosés méridionaux. Il résiste bien au vent et à la sécheresse. Son potentiel aromatique, ses tanins équilibrés en font un cépage essentiel pour l ‘élaboration de vins rouges et rosés de l’appellation. Il donne des vins riches et généreux et leur confère également beaucoup de finesse et d’harmonie. Il permet aux vins d’avoir de superbes arômes de cerise noire mûre, de réglisse, d’épices, de fruits noirs et de cacao.

La Syrah

Structure, nervosité, arômes

La Syrah apprécie les climats plus difficiles et moins abritées. C’est un cépage très expressif. Elle donne une grande richesse aromatique: parfum de fruits rouges, de violette, de cuir, de cassis, de mûre, de Myrtille … Elle apporte également une très bonne intensité colorante et une belle structure tannique. Ses tanins sont denses mais ils apportent aussi une belle finesse.

Le Mourvèdre

Puissance tannique, capacité de vieillissement

Très exigeant en chaleur et en lumière pour bien mûrir, il est plus souvent implanté en bordure de zones littorales et pour Lirac, dans les zones intérieures chaudes. En assemblage avec les autres cépages, il donne de jolis reliefs aux cépages traditionnels méridionaux (Grenache, Cinsault).
Il confère aux Lirac évolués de belles notes animales ou de sous-bois, de truffe, de fruits très mûrs et de réglisse ainsi que d’une intensité puissante.

Cépages secondaires :

Le Carignan

Le Grenache Blanc

Longueur et onctuosité

C’est le grand cépage des vignobles méditerranéens soumis à la sécheresse estivale et au mistral. À l’instar du grenache noir pour les vins rouges, il donne des vins blancs avec une belle richesse aromatique. Ils sont assez corsés, peu acides, ronds et longs en bouche.

La Clairette

Fruité et finesse

Originaire du Sud de la France, ce cépage aime les sols profonds, argileux et caillouteux. La Clairette donne des vins très parfumés, des fruits et des fleurs, une grande finesse et un plaisir immédiat.

La roussanne

Élégance et complexité aromatique

Ce type de cépage est très sensible aux maladies et trouve son origine dans le nord de la Vallée du Rhône et convient aux sols pauvres et pierreux, bien exposés. Il donne des vins fins et élégants sur une belle structure acide et une grande richesse aromatique avec des notes d’abricot, de miel et d’aubépine sur les notes subtiles de café et de narcisse. Doté d’un fort caractère, produit noble des vins de longue garde.

Le Cinsault

Élégance et fruité

Ce cépage est réputé pour sa finesse et son élégance. Généralement utilisé en assemblage avec le Grenache et la Syrah, il apporte aux assemblages une très grande richesse aromatique (groseille, fraise des bois, grenade) et une belle onctuosité. Il est particulièrement adapté aux vins rosés.

Cépages secondaires :

Le Marsanne
Le Viognier
Le Piquepoul blanc
L’Ugni blanc