Le village de Lirac
Un petit village
Ce petit village date pour le moins du IXme siècle .Deux indices l’indiquent : dans la crypte de l’église paroissiale, un puits bâti dans le style carolingien et aux archives départementales de Vaucluse, un acte· de 914, qui porte donation du village de Lirac en faveur de l’église cathédrale d’Avignon. Il n1est pas inutile de rappeler que longtemps la vie des âmes fut confiée à la charge des Bénédictins de Saint André de Villeneuve les Avignon. En 1118, le Pape Gélase Il mentionne l’église de Lirac comme l’une de celles qui dépendaient du monastère Saint André. Un autre document de 1636 confirme encore que le prieur de Lirac est Bénédictin. Telle était encore la situation en 1647. De nos Jours, il ne reste que des ruines du Prieuré au chevet de t’ église et dans la acrypte, classée monument historique en 1992, où on aperçoit une fresque médiévale du XII..,. siècle représentant le Christ entouré de quatre personnages dont Saint Benoit et Sainte Scholastique ( fondateur du monachisme bénédictin)
L’hermitage de la Sainte Baume
En arrivant de Tavel, on remarquera, à l’entrée du village, un platane colossal faisant ombre à une statue de la Vierge Marie. En face, un chemin borné conduit à la Sainte Baume. Laissons le village pour nous diriger à travers la garrigue, vers l’ermitage silencieux, petite construction située sur un escarpement dominant un vallon fertile pour la vigne, qui façonne son célèbre vin d’Appellation d’Origine Protégée LIRAC.
A l’origine, c’est une grotte (Baumo en Provençal) constituée d’une excavation profonde d’environ vingt mètres. En fait, elle fait partie d’un ensemble de grottes et un sentier les signale pour une découverte. Elles furent l’objet de fouilles, qui ont livré des indices sur la vie des hommes il Y a fort longtemps. Mais celle qui est devenue lieu de pèlerinage a une histoire vivante. Dans les temps anciens, elle dû servir de refuge lors d’invasions du village, mais aussi d’abri pour les chasseurs, les travailleurs de la terre et les bûcherons. On raconte que c’est en se réfugiant dans la baume que les habitants de Lirac ont pu échapper aux troupes huguenotes du Baron des Adrets.